On a tendance, pour essayer de rassurer quelqu’un, à minimiser voire nier ce que l’autre ressent. Ce qui a généralement pour effet l’inverse total, notamment pour les surdoué.e.s, et souligne la demande de celui qui rassure : s’il-te-plait, crois à ce que je te dis pour te rassurer, ça me rassurera car j’aurai l’impression de t’avoir rassuré. En somme, celui qui demande à être rassuré se retrouve à devoir rassurer l’autre, à savoir celui/celle qui brandit un « c’est pas grave », « c’est comme ça », « c’est la vie », « ce n’est rien », qui sont tout sauf rassurants. Je dirais même que ça contribue surtout à montrer la fragilité des raisonnements derrière lesquels on tente vainement de se cacher.