Dans cet épisode je suis en compagnie de Caroline Delaporte, psychanalyste mais pas que, pour parler de la voix en psychanalyse.
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« Or, comment cela se passe-t-il lorsque la psychanalyse se fait par téléphone ? Quelle place pour les corps ?
« Ok, maintenant qu’on a parlé de celles et ceux qui viennent consulter, les analysants comme l’a proposé Lacan, signifiant bien meilleur que patient puisque l’analysante est celle qui est en train d’analyser, et non celle qui est analysée, et encore moins celle qui est soignée, parlons des analystes.
L’année dernière, j’ai eu le plaisir de participer au podcast “Un zèbre dans la savane”.
https://www.deezer.com/fr/show/3186092
Cette expérience, la discussion avec la journaliste créatrice du podcast, la découverte des coulisses de ce format, m’ont donné envie de créer un podcast pour parler de psychanalyse. Je suis actuellement en préparation de la saison 1 qui devrait être diffusée début septembre. A suivre… !
On a tendance, pour essayer de rassurer quelqu’un, à minimiser voire nier ce que l’autre ressent. Ce qui a généralement pour effet l’inverse total, notamment pour les surdoué.e.s, et souligne la demande de celui qui rassure : s’il-te-plait, crois à ce que je te dis pour te rassurer, ça me rassurera car j’aurai l’impression de t’avoir rassuré. En somme, celui qui demande à être rassuré se retrouve à devoir rassurer l’autre, à savoir celui/celle qui brandit un « c’est pas grave », « c’est comme ça », « c’est la vie », « ce n’est rien », qui sont tout sauf rassurants. Je dirais même que ça contribue surtout à montrer la fragilité des raisonnements derrière lesquels on tente vainement de se cacher.
Il y aurait des surdoué.e.s très perfectionnistes dans tous les domaines, travaillant beaucoup et bien, et il y aurait ceux et celles qui sont doué.e.s de paresse alors qu’ils/elles ont de grandes capacités qu’ils/elles gâchent en ne les exploitant pas.
La paresse, illusion ou réalité ?