On a tendance, pour essayer de rassurer quelqu’un, à minimiser voire nier ce que l’autre ressent. Ce qui a généralement pour effet l’inverse total, notamment pour les surdoué.e.s, et souligne la demande de celui qui rassure : s’il-te-plait, crois à ce que je te dis pour te rassurer, ça me rassurera car j’aurai l’impression de t’avoir rassuré. En somme, celui qui demande à être rassuré se retrouve à devoir rassurer l’autre, à savoir celui/celle qui brandit un « c’est pas grave », « c’est comme ça », « c’est la vie », « ce n’est rien », qui sont tout sauf rassurants. Je dirais même que ça contribue surtout à montrer la fragilité des raisonnements derrière lesquels on tente vainement de se cacher.
Étiquette : Parents
La douance n’est pas une pathologie, elle n’est pas à diagnostiquer, encore moins à traiter. Elle n’est pas un problème. Votre enfant n’est pas un problème. C’est un enfant pas comme les autres qui reste, comme les autres, un enfant.
Le mardi 25 juin prochain, je participerai à la soirée thématique organisée par l’AFEP (Association Française pour les Enfants Précoces).
Cette soirée s’adresse aux PARENTS et aux ENSEIGNANT.E.S.
Si vous vous posez des questions sur le fonctionnement surdoué, sur les approches possibles pour accompagner les surdoué.e.s dans leurs apprentissages en permettant à leurs spécificités de s’épanouir, que vous soyez parents ou enseignant.e.s, venez à cette soirée thématique !
J’entends presque tous les jours parler de l’immaturité des surdoué.e.s.
Les surdoué.e.s sont-elles/ils vraiment plus immatures que les enfants, ados, adultes qui ne fonctionnent pas sur ce mode ?