Les médias, parce que plus que de comprendre, ont fréquemment tendance à aller au plus vite et donc au plus facile, présentent la plupart du temps des portraits de surdoué.e.s qui font sensation.
Un.e surdoué.e ordinaire, finalement, ça ne les intéresse pas.
Le mardi 25 juin prochain, je participerai à la soirée thématique organisée par l’AFEP (Association Française pour les Enfants Précoces).
Cette soirée s’adresse aux PARENTS et aux ENSEIGNANT.E.S.
Si vous vous posez des questions sur le fonctionnement surdoué, sur les approches possibles pour accompagner les surdoué.e.s dans leurs apprentissages en permettant à leurs spécificités de s’épanouir, que vous soyez parents ou enseignant.e.s, venez à cette soirée thématique !
« Ma fille, c’est une escroc ! » me confie un père. Cette dernière n’ouvre pas beaucoup ses livres, apprend vaguement ses leçons, travaille un poil plus pour les contrôles, et a 15 de moyenne.
Qu’est-ce qui donne parfois l’impression que les surdoué.e.s sont des escrocs ? Leur facilité déconcertante, du point de vue des autres, à souvent apprendre et comprendre à la vitesse de la lumière avec le moins d’efforts visibles.
J’entends presque tous les jours parler de l’immaturité des surdoué.e.s.
Les surdoué.e.s sont-elles/ils vraiment plus immatures que les enfants, ados, adultes qui ne fonctionnent pas sur ce mode ?
Croire que l’on est seul.e dans sa tête, c’est prendre les voix des autres pour sa propre voix. Aucune personne n’est seul.e dans sa tête, ce privilège n’est pas réservé aux personnes traversant un épisode schizophrénique.
On entend souvent dire que les victimes de violences sexuelles n’ont pas parlé au moment des faits. C’est faux.
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